Nîmes

Forgée par plus de quatre millénaires, du menhir de courbessac aux toiles de viallat, l'âme nîmoise s'offre en partage autour d'une source, quelques Gaulois s'installèrent et associèrent le lien, au dieu de l'eau, Nemausus.

Avec l'arrivée des romains, bien plus tard, la cité s'étoffe. On construit de grandioses monuments de culte : Maison Carrée, Sanctuaire de la Source ; d'autre sont destinés aux : Arènes.
Pour le visiteur, la découverte de Nîmes a toutes les chances de commencer par les fameux jardins de la Fontaine.
Jardin a la française aménagés au XVIIIe siècle sur les thermes et temples romains, eux–mêmes construits autour de la source de la déesse Nemausa qui fut à l'origine de la création de l'oppidum gaulois, et donc de la cite. Entrant dans la ville via l'autoroute, la tentation est grande de se laisser glisser dans les immenses allées Jean-Jaurés, terrain privilégié des boulistes et des flâneurs, pour se heurter aux portes de la fontaine.
Happé comme par un phase par la majestueuse Tour Magne. Qui domine et inspire la ville.

Drôle de ville que Nîmes, à la fois vieillotte et branchée, traditionnelle et d'avant–garde. Après des décennies de tranquille somnolence, la "Rome française", habitée en grande partie par des portes tant descendus des Cévennes, retrouve chaque année un peu plus de son éclat et de sa splendeur passés. Bien sur, solides comme des montagnes, les arènes sont toujours là mais, progrès oblige, chaque hiver elles se couvrent d'une bulle de vélum et, sous ce toit artificiel, accueillent taureaux, concerts et tournoi de tennis. Bien sûr, la Maison Carrée est toujours campée sur ses fondations deux fois millénaires mais elle a désormais pour voisin le très moderne Carré d'Art.

Nîmes n'oublie donc ni ses origines ni son histoire... Avec ses ruelles fraîches ses terrasses de cafés, ses places ombragées et ses hôtels particuliers, elle a su remodeler son visage antique, une façon de faire des clins d'œil à l'histoire bouillonnante de la cité.